La plupart des menhirs, comme les autres mégalithes ont été mis en place vers 3000 ans au moins avant notre ère. Après ces millénaires, les hommes ont toujours une fascination pour ces pierres dressées. Les mégalithes gardent en eux beaucoup de mystère : nous avons du mal a nous imaginer la somme d'efforts et d'énergies qu'ils ont nécessité, pour les tailler, les transporter et les lever. Parfois notre imagination n'y suffit pas, et les mégalithes semblent encore contenir en eux toute l'énergie qui leur a été consacrée.

Mais si les menhirs dégagent autant d'énergie et de fascination, c'est peut-être aussi parce qu'ils n'étaient jamais placés au hasard. D'après de nombreuses observations, en Bretagne et ailleurs, les radiesthésistes ont constaté que les menhirs se situaient sur des points de rencontres de forces énergétiques terrestres. Les énergies peuvent avoir plusieurs origines. Outre les courants d'eau et les failles, souvent vecteurs d'une énergie magnétique particulière détectable au pendule, il y a aussi des courants géomagnétiques amenées par ce que les radiesthésistes nomment les réseaux. Les réseaux peuvent avoir différentes appellations : Hartman, Curry, ou sacré.

Le hasard d'une rencontre a voulu qu'un paysan de Plounéour-Ménez m'informe de la présence d'un menhir couché qui se situerait au bord de la route très ancienne, dite du "Bois Noir" de Coat Losquet (voie romaine). Lui même ne l'avait jamais vu, et ne savait pas exactement où il se trouvait, un ancien lui en avait simplement parlé. Le menhir n'est pas visible de la route. C'est en marchand sur le chemin, un pendule à la main que j'ai ressenti (par le mouvement du pendule) la présence d'une force tellurique très forte. J'ai suivi le sens de cette force (ressentie sur un faisceau), j'ai franchi le talus et j'ai vu qu'il y avait là un menhir couché, encore imprégné de ses forces primitives avec ses polarités (positive d'un bout et négative de l'autre, la partie négative correspondant à la base du menhir) et le croisement à sa base d'un réseau de cinq lignes de mêmes polarités (positives). Ce type de croisement est très rare et caractéristique de l'emplacement des menhirs.

L'étude d'un plan cadastral au 1/5000ème du secteur, de Roch'Conan au Relecq, a permis de mettre en évidence par un tracé ce réseau sacré déjà perçu sur le terrain. En effet, beaucoup de gens s'en étonnent mais il est possible, avec un peu d'entraînement, de percevoir sur un plan représentatif d'un environnement (quelque soit l'échelle) les principales forces vibratoires que l'ont ressent sur le terrain. Avec un pendule et un crayon, on trace les lignes qui font réagir le pendule. Sur le terrain, certaines personnes ressentent les forces telluriques directement (avec leurs mains par exemple), en fait le pendule ne sert que d'amplificateur.

La visite en groupe :

Le samedi 16 novembre nous étions une douzaine à partir à la découverte du mystère des menhirs, de leur site d'implantation, de leur fonction.

Dans la plupart des publications sur les menhirs les faits objectifs et descriptifs sont souvent mêlés de fiction. Ce que le groupe de travail se propose de faire à Roch'Conan, c'est de découvrir les menhirs avec une approche sensitive et énergétique, ce qui est souvent difficile à faire passer dans les livres. Notre travail va toutefois s'appuyer sur un ouvrage de Jacques Boivin, "Mégalithes, Lieux d'énergie" (Ed.mosaique, 1995). Ressentir les potentialités énergétiques des menhirs est un vaste programme que nous faisons le pari de démontrer avec le concours de tous ceux qui sont un peu sensibilisés ou intéressés par les forces mystérieuses de la terre. Nous pensons que les sites mégalithiques sont des lieux exceptionnels où émergent de nombreuses forces. Ces forces sont le trésor que nous cherchons à découvrir.

Le samedi 16 novembre 14 personnes se sont déplacées sur le site de Roch'Conan. Il y avait parmi eux des habitués qui ont l'experience des précédantes sorties autour des calvaires et des chapelles que nous avons visitées, d'autres prenaient un pendule pour la première fois. Lors de cette sortie, nous avons eu l'occasion de confirmé ce que nous pressentions : près du menhir les pendules et baguettes réagissaient avec tout le monde !

Notre objectif était de confirmer la détection de forces telluriques sur un lieu précis par une observation de groupe. Pour détecter les forces telluriques, on utilise généralement un amplificateur (pendule, baguettes, antennes ou autres instruments...). Ces amplificateurs réagissent sur les zones de forte énergie : lignes et croisements de ligne. Si l'on a déjà fait une recherche sur plan, on peut essayer de confirmer sur le terrain les tracés du plan. A Roch'Conan, nous avons localisé 5 lignes fortes ,toutes positives. On a nommé réseau sacré cet ensemble de lignes qui se croisent à la base du menhir couché, du fait de leur amplitude (en largeur) et de leur polarité (+). Nous pensons que si ce menhir retrouvait sa position initial verticale, il dynamiserait encore d'avantage ce lieu.

Nous avons également remarqué que toutes les personnes ne perçoivent pas la polarité des tracés dans le même sens giratoire : pour la plupart ça tourne à droite et pour une minorité ça tourne à gauche. En radiesthésie, chacun doit accepter le sens de réaction qu'il observe pour lui même et se faire une convention personnelle.

La précision du plan cadastral au 1/5000ème permet, quand la ligne tellurique qu'on cherche à définir traverse une route ou un chemin, de bien se repérer par rapport aux limites des parcelles, de prendre des marques et de vérifier le tracé de la ligne sur le terrain. On peut également mesurer sa largeur. Dans le cas du réseau sacré de Roch'Conan, les lignes font de 4 à 8 mètres de large, ce qui est exceptionnel.

Au village de Roch'Conan, nous avons vu une vieille maison de tisserands avec un escalier extérieur en pierres et un puits. Cette maison et son puits se situent sur la faille qui vient du point maître ! (menhir de Roch'Conan). Tout près, nous avons vu un beau menhir placé dans un jardin , il a été déterré de derrière la vieille maison. Nous avons pu localiser son emplacement d'origine sur un croisement avec notre faille. De plus, pour vérifier des observations faites sur plan, nous cherchons un point qui paraît réagir en résonance négative. Nous découvrons ce point dans une parcelle près de la vielle maison. A cet endroit, la giration s'inverse il y a là un point négatif bien ressenti ,en opposition avec notre point du menhir couché (positif).

Sur la route de Kergus, près du croisement vers le Grinec nous retrouvons le passage de la ligne 1 dans un bas fond humide, en direction du captage de la source qui alimente Kergus. La ligne 1 que nous avons repérée est donc liée à l'eau ! Un peu plus loin, à l'embranchement de la route vers le Mengleuz, il reste le socle d'une ancienne croix, qui semble avoir été taillée dans un menhir (l'emplacement a toutes les caractéristiques ). Transformer les menhir en croix ou les surmonter d'une croix était une façon de nier la culture celtique en la christianisant. Parfois, certains étaient culbutés, comme le cas de notre menhir couché. Nous avons terminé notre circuit au Relecq (ancienne Abbaye) où nous retrouvons notre ligne 1 qui passe sous la chapelle !

Nous avons ensemble mieux ressenti les énergies de ce site extraordinaire avec son réseau 'énigmatique' (cosmo tellurique) qui peut apporter équilibre et énergie à ceux qui sauront s'y 'brancher'. Ce n'est sans doute pas sans raison que les anciennes chapelles et églises sont sur les points forts de ce réseau sacré. Reste à découvrir ensemble comment profiter pleinement de ce trésor d'énergie, vaste programme qui pourrait servir toute une région. Nous pourrions réaliser cela par une approche rationnelle, en équipe, en se basant sur l'étude géobiologique de cet environnement.

Les découvertes géobiologiques montrent que nous sommes tous des capteurs d'un univers cosmo tellurique auquel nous sommes intimement reliés, essayons de nous 'brancher' sur ces forces positives de notre terre, pour mieux nous enraciner dans ce monde qui perd quelque peu ses bases !